Témoignage de Déborah sur le mentoring

J’ai commencé à travailler avec un mentor, il y a 15 mois!

Salut,

Je m’appelle Déborah. Je suis disciple de Jésus-Christ, une sœur, une fille, une amie, une tante cool et une étudiante de la vie. Je travaille en tant qu’assistante en audit et je suis actuellement étudiante à l’ICHEC pour un master en sciences commerciales.

Je suis heureuse d’écrire ce court texte qui aborde l’importance du mentorat et ce que celui-ci m’a apporté sur le plan professionnel et personnel.

Je suis coachée depuis 15 mois maintenant. Je ne peux que dire ceci : vous recevrez toujours le genre d’énergie que vous donnez. De toute évidence, vous êtes à la recherche d’un mentor parce que vous souhaitez atteindre vos objectifs, poursuivre vos rêves et vous perfectionner. Les mentors sont des intervenants importants par leurs conseils, leurs connaissances mais aussi leurs expériences qu’ils sont prêts à partager.

Professionnellement, avoir un mentor m’a poussé à ne pas me satisfaire de ce qui est facilement accessible même en ayant un bon emploi ; je souhaitais tout de même poursuivre mes études. Personne n’est arrivée à un endroit où elle pense tout savoir. De plus, comme je travaille à temps plein et dans le domaine des finances, les heures de travail peuvent être trop longues et les activités scolaires peuvent devenir trop intenses… L’encouragement de mon mentor me permet d’être stratégique dans la façon dont je planifie les deux activités. La gestion du temps et l’organisation sont des compétences importantes, mais difficiles à appliquer. Mon mentor et moi avons travaillé sur ces deux aspects tout en y intégrant le sacrifice.

Toujours dans le but d’équilibrer travail et vie privée, j’ai choisi mon mentor pour l’exemple qu’elle est, elle a une vie de famille, une vie professionnelle exigeante et elle est dans le ministère à temps plein. Elle gère tous ces aspects de sa vie avec grâce et cela m’a permis d’apprendre à bien organiser, à donner la priorité, à être sacrificielle et surtout ne pas lâcher.

En ce qui concerne la gestion des finances, après 1 an et plus dans mon job, je ne voyais pas où allait mon argent… je gérais mes finances de façon catastrophique. Ce n’est pas quelque chose qu’on nous apprend à l’école et nous avons, bien de fois, peur de demander à nos parents comment gérer notre argent. Il était important pour moi que je puisse améliorer cet aspect de ma vie. Avec mon mentor, nous avons donc établi une liste de toutes mes dépenses mensuelles. Le fait de savoir où va l’argent aide à gérer le reste, si il y en a, et de cette façon vous pouvez réduire les dépenses inutiles et vous éliminerez les dépenses superflues. C’est un bel exemple, ça a marché pour moi et jusqu’à présent, j’ai économisé plus d’argent que je ne l’aurais jamais espéré. N’oubliez jamais qu’avant de dépenser, vous n’avez probablement pas besoin de ce dont vous pensez avoir besoin.

Spirituellement, j’ai toujours eu le désir de servir, j’ai donc longuement cherché la confirmation, sans rester inactive bien évidemment. L’avantage d’avoir un mentor, c’est qu’ils ne vous diront pas quel ministère est bon pour vous, mais ils prieront pour/avec vous et remarqueront aussi vos talents et identifieront ce que vous pouvez considérer comme une confirmation de Dieu. Rappelez-vous que tout le monde n’est pas appelé pour être pasteur, choriste ou chef de louange ; ton ministère peut consister à visiter tes seniors, faire un nettoyage le samedi soir chez des personnes à mobilités réduites… servir peut prendre des formes diverses.

Sur le plan personnel, il est important d’entretenir de bonnes relations avec la famille, les amis, les collègues, il est aussi très important d’avoir une bonne relation avec soi-même. Être un adulte peut être accompagné de tant de responsabilités, j’ai appris à rester sereine et à essayer de profiter de mes passions, à faire du temps pour mes passe-temps, savourer le silence de ma propre compagnie et faire des choses qui donnent sens à ma vie ici-bas. Je n’insisterai jamais assez sur ce que le Christ a fait pour que nous puissions jouir de la vie. Cela l’attriste quand nous devenons esclaves de notre travail, de nos études, de nos réussites… arrêtez-vous un instant et louez-le.

Ma vie amoureuse a été l’un des voyages les plus beaux et les plus amusants que je n’aie jamais vécus avec mon mentor. J’ai confiance en mon mentor et je la respecte pour ce qu’elle est et je crois qu’avec son expérience, elle est bien placée pour me conseiller en ce qui concerne la façon de faire face à une rupture difficile, de profiter et me laisser être aimée et aussi de prier pour une vie de couple de longue durée. De nos jours, où l’amour est souvent considéré comme acquis, les jeunes ont peur de se marier et de s’engager, même les jeunes qui sont croyants, nous en pâtissons. Nous aimerions voir de plus en plus des couples chrétiens qui se soutiennent et qui orientent leur relation vers un exemple de relation semblable à celle du Christ.

Je souhaiterais conclure ceci en précisant que les mentors ne devraient pas être vos amis, mais je suis privilégiée de pouvoir compter sur quelqu’un que je respecte beaucoup mais aussi avec qui je garde une bonne relation. L’obéissance et l’humilité sont les clés d’une bonne relation de mentorat.

Je terminerai par ces conseils,

  • Clarifiez vos objectifs et précisez à votre mentor ce que vous souhaitez accomplir. Choisissez votre mentor judicieusement, si votre objectif est de fréquenter une école d’art et de devenir acteur, assurez-vous au moins d’avoir quelque chose en commun avec votre mentor.
  • Il s’agit donc d’une situation « win-win » ; faites-leur part de votre vie en général, parlez-leur des principaux événements de votre vie qui ont une influence sur vous. Ils sont là pour vous accompagner dans plusieurs aspects de votre vie.
  • La perfection est un mythe, soyez patient dans le processus et n’abandonnez pas vos objectifs.

Banksy dit « beaucoup de gens ne prennent jamais l’initiative parce que personne ne leur a dit de le faire », les conseils mentionnés ci-dessus sont des choses que nous savons déjà mais rarement mises en pratique. Ce qu’il y a de bien avec le mentorat, c’est qu’on vous donne des conseils, mais qu’on ne vous abandonne pas à votre sort dans ce cheminement. Laissez donc un mentor vous dire quoi faire, vous pourriez en avoir besoin.

J’ai de meilleures relations grâce à mon mentor ; je suis une bien meilleure fille, une bien meilleure amie, une bien meilleure sœur et une bien meilleure étudiante grâce au mentorat.

Tu n’apprendras pas à recevoir seulement, tu apprendras à donner aussi.

Déborah,

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